Je viens de tomber sur un papier du Telegraph (UK), où
Prof Steve Jones describes the extraordinary life of the single-cell parasite that makes mice lose their fear of catsTrouvant l'histoire fascinante, j'ai voulu trouver des papiers de Steve Jones qui discutent du sujet, sans succès ! J'en étais à retourner vers les pages du journal pour vérifier si la date de publication n'était pas le premier avril, quand l'idée farfelue m'est passé par la tête de lancer la requête "toxoplasma behavior" dans PubMed.
Ce n'est pas une blague, il semble bien que les toxoplasmes affectent le comportement de leurs hôtes.
Je viens de finir la lecture en diagonal du papier Jitka Lindova ́ et al., Gender differences in behavioural changes induced ..., International Journal for Parasitology (2006), doi:10.1016/j.ijpara.2006.07.008, qui montre même qu'il y a un dimorphisme sexuel dans la façon d'être affecté(e).
The aim of using behavioural data was to confirm (or refute) the existence of an opposite effect of latent toxoplasmosis on men and women in the personality characteristics Relationships (warmth), Self-Control (rule consciousness), Clothes Tidiness and Mistrust (vigilance). In all four behavioural composite variables studied, we found a significant or nearly significant gender difference in the influence of latent toxoplasmosis on men and women. Specifically, we found significantly lower scores in infected men compared with uninfected men in Relationships, Self-Control and Clothes Tidiness and a trend in the opposite direction in the same variables in infected women compared with uninfected women (with the exemption of Relationships, where the scores of infected and uninfected women did not differ).
[...]
In conclusion, this study has shown that latent toxoplasmosis probably causes profound changes of human behaviour, predominantly the behaviour directed to other people and society. Therefore, Toxoplasma must be considered one of the biological factors that are able to afect the key traits of human personality.
Comment est-ce que je suis arrivé là ? Je travaille un petit texte sur les mèmes et j'en étais à la comparaison de R. Dawkins qui les considère comme des virus et à la position de Bruce Hood qui considère que nous naissons avec un cerveau superstitieux.
Et je me suis posé la question si nous ne sommes pas en présence de deux populations, une que je considérerai comme la wild type, qui présente bien un comportement superstitieux tel que Hood le remarque et une autre, qui serait la mutante débarrassée, soit des gènes déterminant le comportement superstitieux, soit devenue résistante au parasite. La question est basée sur des peanuts mais elle pourrait bien faire partie d'un morceaux de SF.
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